Le réseau Monero (XMR) vient de procéder avec succès à une hard fork visant à implémenter RandomX, son nouvel algorithme qui a pour objectif d’être résistant aux ASICs.
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Monero : les améliorations apportées par cette hard fork
Le 30 novembre dernier, la communauté Monero a diffusé en direct une vidéo sur YouTube alors que la mise à jour était en train d’avoir lieu. L’une des fonctionnalités les plus importantes de celle-ci est l’introduction du nouvel algorithme RandomX. Celui-ci a pour objectif d’effacer l’avantage des mineurs ASIC sur les algorithmes de type PoW. Il devrait notamment rendre le minage par processeur plus compétitif. L’objectif est bien entendu d’assurer une meilleure décentralisation du réseau Monero.
Cependant cela n’est pas sans conséquence pour ceux qui minent avec des cartes graphiques : RandomX devrait faire baisser la profitabilité du minage de Monero avec GPU.
Les mineurs ASICs sont-ils vraiment néfastes ?
De nombreuses chaînes de blocs ont adopté une posture anti ASIC. Selon les responsables de ces projets, ces mineurs débouchent sur une centralisation de la puissance de hachage, ce qui va à l’encontre de l’essence des cryptos. Mais tout le monde n’est pas de cet avis. Par exemple, le créateur du protocole BitTorrent, Bran Cohen, estime que c’est une mauvaise idée. Pourquoi ? Car c’est un vœu pieux. Et lorsqu’un mineur ASIC trouve la faille, cela débouche sur une concentration encore pire.
Il préfère donc les algorithmes qui sont ASIC-friendly. Bytom est l’un des rares projets du top 100 à recourir à un algorithme de consensus favorable aux mineurs ASIC.
Une nouvelle bourse d’échange supprime Monero
Après OKEx et d’autres, c’est au tour de la plate-forme polonaise BitBay d’annoncer que le trading sur Monero ne sera plus possible à partir du 19 février 2020. Monero permet d’envoyer des fonds de manière anonyme, ce qui peut faciliter le blanchiment d’argent, selon BitBay.