Bitcoin vient de franchir allègrement la barre des 12.000 $. La cryptomonnaie n’avait plus atteint ce niveau depuis le début du mois de septembre. Une période baissière s’en était suivie, durant laquelle BTC avait obtenu du support à 10.000 $. Depuis, Bitcoin est dans une tendance haussière qui s’est accélérée le 8 octobre. À cette date, Bitcoin s’échangeait à environ 10.500 $. Au moment d’écrire ces lignes, la crypto monnaie vaut un peu plus de 12.270 $ le jeton.
Quelles raisons derrière cette hausse ?
Il est difficile de trouver une explication évidente à cette appréciation. Durant l’été, Bitcoin avait marché dans les pas de l’or qui s’appréciait en raison des craintes de dévaluation engendrées par les politiques ultra accommodantes des banques centrales et des gouvernements. Hier, le métal jaune a connu une séance positive, mais modeste (+ 1 % environ).
Il pourrait s’agir d’une augmentation de prix due à raison la plus simple que l’on puisse trouver, à savoir une hausse de la demande. Cela dit, il pourrait également s’agir d’une tendance momentanée qui va s’inverser avec les prises de profits. En effet, ceux qui ont acheté au plus bas du 24 septembre peuvent empocher une plus-value de presque 20 % en l’espace de moins d’un mois.
Michael Saylor : les données « pourries » du marché entravent Bitcoin
Michael Saylor a fait une sortie remarquée concernant les données « pourries » qui sont distribuées concernant les volumes d’échanges. Pour rappel, il s’agit du patron de la société MicroStrategy qui a acheté pour des centaines de millions de Bitcoin.
« Je sais par expérience qu’il est impossible d’acheter pour plus de 35 millions de Bitcoin par jour sans que cela se voie. Il est donc impossible que les volumes échangés soient de 24 milliards de dollars, » a-t-il expliqué. « C’est horrible, » a-t-il ajouté en expliquant que cela entrave Bitcoin.
Il est bien connu que les bourses d’échange gonflent leurs volumes pour donner l’illusion de la liquidité. En fonction des analyses, ils seraient exagérés de 90 à 95 %.
