Le lancement d’Ethereum 2.0, le nouveau concept PoS qui doit enfin permettre à la chaîne de blocs de Vitalik Buterin de décupler ses capacités, pourrait être retardé. La phase zéro était prévue pour le 1er décembre 2020. Mais malheureusement, on est encore loin du nombre d’Ethers requis du côté du staking pour permettre le coup d’envoi de la chaîne de blocs Proof-of-Stake.
524.288 ETH requis, on en est à 10 %
Au moment d’écrire ces lignes, le contrat qui accueille les Ethers stakés pour Ethereum 2.0 affiche un solde de 52.993 ETH. Ce qui correspond à environ 10 % du total requis de 524.288 ETH pour le lancement de la nouvelle chaîne de blocs. On est donc encore très loin du compte, à moins de 3 semaines de la date officielle de lancement. Même si cela peut changer rapidement, un report n’est pas à exclure.
Un engagement sur la durée, avec bien des inconnues
Comment expliquer ce manque d’enthousiasme ? Il y a tout d’abord le montant minimum staké. Il est fixé à 32 ETH, ce qui correspond grosso modo à 12.500 € au taux du jour. Certes, on peut utiliser des services qui permettent de mettre en commun ces Ethers. Mais on doit alors faire confiance à un tiers.
Le second problème se situe du côté de la durée de l’engagement. Une fois stakés, il ne sera plus possible de toucher à ces Ethers jusqu’à la Phase 2. Soit pendant un nombre indéterminé de mois ou d’années.
3e problème : le rendement. Il est actuellement évalué à « moins de 10 % », sans que l’on puisse le déterminer. Il s’agit de nombreuses barrières qui expliquent le manque d’enthousiasme dans la communauté. En bref, staker sur Ethereum 2.0 est aujourd’hui plus un acte militant que la décision d’un investisseur posé.
