Un haut responsable régional du Parti communiste qui a été exclu du parti le mois dernier pour avoir prétendument soutenu des mineurs de crypto-monnaies a été arrêté. Pendant ce temps, des individus qui utilisent les cryptos pour transférer des fonds à l’étranger sont pris la main dans le sac.
La Chine intensifie sa répression des cryptos
Selon Epoch Times et l’agence de presse Xinhua, Xiao Yi, l’ancien vice-président du Comité provincial du Jiangxi du Parti communiste chinois (PCC), un homme autrefois pressenti à un bel avenir politique, est maintenant derrière les barreaux.
Le Parquet populaire suprême, l’équivalent chinois du Bureau du procureur général aux États-Unis, a été remis au dossier de Xiao Yi après que le PCC ait trouvé des preuves qu’il a « accepté des pots-de-vin et abusé de son pouvoir ».
Comme indiqué, le PCC a affirmé que Xiao Yi avait « soutenu » le minage en échange de pots-de-vin et de relations sexuelles. Il aurait assisté à des parties fines organisées par des individus, des pools miniers ou des entreprises.
Un certain nombre d’entreprises liées au Big Data ont traditionnellement mené des activités de minage sous le couvert de recherches liées au web 4.0, souvent avec l’aide de fonctionnaires de mèche. Mais depuis la répression de septembre, Pékin tente d’y mettre un terme.
Un exemple ?
On pense que le gouvernement veut faire un exemple de Xiao Yi, qui a maintenant été arrêté, a annoncé le Parquet. Son dossier est « en cours », a noté Xinhua. Des sanctions sévères, notamment des travaux forcés ou la réclusion à perpétuité, ne sont pas exclues.
Pendant ce temps, les médias chinois ont également signalé des individus pris en train d’envoyer des fonds à l’étranger en utilisant les cryptos. Selon le Quotidien du Peuple, le gouvernement et des organismes tels que la Banque centrale populaire de Chine intensifient leur surveillance des transactions.