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Un projet de rénovation peut-il répondre aux normes de construction des maisons neuves ?

Vous souhaitez revendre votre logement ancien plus cher ? La rénovation vous permettra d’y remédier. D’un simple rafraîchissement à une rénovation plus lourde, les professionnels vous préconiseront de nombreux travaux. Néanmoins, une question se pose sur la performance d’une maison restaurée. Cette dernière peut-elle répondre aux mêmes normes de construction appliquées aux maisons neuves ? Nous en parlons.

Normaliser son projet de rénovation, est-ce possible ?

Le DPE ou Diagnostic de Performance Energétique met en évidence 7 catégories de maisons anciennes : A, B, C, D, E, F et G. La classe A correspond aux bâtiments anciens les plus économes en énergie tandis que la classe G, elle, fait allusion aux passoires thermiques. La première sera donc plus onéreuse, du fait qu’elle suive les normes en vigueur dans l’univers de la rénovation immobilière. On notera que ces standards sont tout autant exigés dans les constructions neuves, et notamment les programmes d’Icade Immobilier à Paris. Pour un logement ancien, atteindre un tel niveau de performance relève d’un véritable parcours du combattant. Toutefois, ce n’est pas inatteignable.

Focus sur les normes en vigueur dans la construction de maison neuve

Cinq points sont à considérer pour que votre habitation soit conforme aux normes appliquées dans l’immobilier neuf en France.

Les zones inondables et sismiques

Vendre une propriété se trouvant dans une zone à risque sismique et d’inondation élevé est interdit en France. Avant de rénover, pensez ainsi à vous renseigner auprès de votre mairie ou de votre préfecture. Si votre logement figure dans une zone blanche, cela signifie que le risque est quasi nul. A l’inverse, pour les couleurs rouge et noire, le risque est accru, ce qui vous contraint à réaliser des fondations appropriées.

La RT 2020, en vigueur depuis le 1er janvier 2022

La RT 2020 est une amélioration de la RT 2012. Celle-ci cherche à ce que les constructions produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment. On parle là de logements à énergie positive. Notons que des conditions doivent être remplies pour mériter cette appellation. Quant aux maisons très peu énergivores, elles devront se rallier à la cause des maisons passives et recycler leur production.

La RT 2020 implique une étanchéité à l’air ultra performante, une isolation optimisée ainsi qu’un système de ventilation fonctionnel en permanence. Le chauffage et l’équipement pour la production d’eau chaude doivent, par ailleurs, être conciliés aux normes BBC. Pour finir, il est aujourd’hui obligatoire d’investir dans un récupérateur de pluie ainsi qu’une pompe à chaleur.

La réglementation acoustique NRA

Cette règle a déjà été intégrée à la RT 2012. Toutefois, il convient de rappeler que le niveau de bruits extérieur est défini à 30 décibels minimum. Cette limite concerne notamment la cuisine et les pièces principales.

La norme NF C15-100 pour les installations électriques

Cette norme exige à ce qu’on installe un appareil de protection et de coupure au sein d’un logement. De plus, tous les appareils électroménagers devront présenter un différentiel de type A au niveau de leurs circuits d’alimentation. Ce n’est pas tout. Au moins 20 % du tableau électrique devra être accessible de l’intérieur de la maison.

La norme PMR pour les personnes à mobilité réduite

Cette norme est à prendre en compte si vous cherchez à louer votre bien immobilier. Votre logement devrait permettre aux personnes à mobilité réduite d’être autonomes. Pour garantir leur confort de vie, vous devrez adopter quelques mesures, comme opter pour un sol anti-dérapant ou respecter une largeur de porte de 0,90 m.

 

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