C’est un fait reconnu depuis plusieurs mois : les crypto-monnaies et notamment le Bitcoin sont utilisés dans le cadre d’activités criminelles. Mais la réalité est tout autre et cette part serait finalement extrêmement faible. C’est une étude américaine très sérieuse qui affirme ces faits.

Des transactions criminelles minimes

Les détracteurs des crypto-monnaies incriminent ces dernières en affirmant qu’elles sont utilisées par les criminels à des fins de blanchiment. S’il est vrai que certains font usage du Bitcoin à des fins illégales, il semble que ce soit une minorité. En effet, les données fournies par la Drug Enforcement Administration (DEA) sont très claires.

Pixabay typographyimages Contrairement aux idées reçues le Bitcoin ne servirait que très peu dans le cadre dactivités criminelles

C’est dans un entretien qui a été accordé à Bloomberg que l’agent de la brigade des stupéfiants américaine Lilita Infante est sortie du silence. Cette spécialiste a expliqué que ce sont uniquement 10 % des transactions Bitcoin qui sont liées à des activités criminelles. En 2013 on parlait de 90 %, mais le démantèlement de la place de marché appelée Silk Road a tout changé.

Une évolution positive

La démocratisation des crypto-monnaies dans le monde entier a fait diminuer leur utilisation par les criminels. Les activités considérées comme illicites ont finalement été remplacées par la spéculation comme l’explique cette professionnelle : « Les volumes d’échanges de Bitcoin ont fortement augmenté, le nombre et la valeur des transactions liées à des activités criminelles ont grimpé de manière importante ces dernières années, mais leur part a diminué par rapport à la spéculation qui ne cesse d’augmenter. »

Pixabay MichaelWuensch Cest une étude très sérieuse dorigine américaine qui affirme ces faits

On comprend donc que la mauvaise réputation du Bitcoin n’est plus réellement méritée. Seule une petite partie des transactions sont originaires de criminels. Et cette tendance devrait encore diminuer dans les mois à venir, car il est maintenant possible d’analyser la technologie BlockChain pour identifier les individus. L’anonymat n’est donc plus garanti et les criminels se détournent des crypto-monnaies.

Le Bitcoin est les autres crypto-monnaies ont donc constitué une alternative intéressante pour les criminels qui souhaitaient blanchir de l’argent. Mais l’étau se resserre et la situation est en pleine évolution.

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Lynda, journaliste passionnée par les cryptomonnaies et la blockchain, cumule près de dix ans d'expérience en rédaction web. Diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing, elle allie expertise rédactionnelle et optimisation SEO. Curieuse, elle décrypte les tendances liées à cet univers pour BitcoinMatin.fr. Contact : [email protected]

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