L’Irlande fait partie des pays les plus avancés en matière de développement durable et de respect de l’environnement. La nation celtique n’émet à son échelle que très peu de dioxyde de carbone, mais devrait bientôt être concurrencée par le minage de bitcoins. La pratique qui permet de générer des bitcoins libère en effet autant de CO2 dans l’atmosphère que la République d’Irlande.
Miner des bitcoins, c’est mauvais pour l’environnement
Selon le Guardian, un journal britannique, 80 % des fonds générés par le minage de bitcoins serviraient à financer la consommation électrique de son équipement. Les bitcoins sont un véritable aspirateur à électricité. Et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui font de cette monnaie l’une des moins écologiques du monde.
Toujours d’après le Guardian, la consommation électrique du réseau de minage de bitcoins devrait grimper drastiquement dans les années à venir. Aujourd’hui de 42 TWh, cette consommation passerait à plus de 80 TWh dans une décennie.
Avec les conséquences en découlant. Dont notamment l’émission de quantités astronomiques de CO2. 20 mégatonnes en tout l’an dernier. Soit l’équivalent d’un million de vols transatlantiques.
Si ces chiffres n’inquiètent pas réellement, il suffit de regarder la coube de progression de la valeur du bitcoin pour visualiser la catastrophe écologique qui se prépare. En effet, au moment d’écrire ces lignes, 1 BTC valait 5 000 euros. Selon le Guardian toujours, lorsqu’un BTC vaudra 50 000 dollars, la quantité de CO2 libéré par le minage de la monnaie dans l’atmosphère sera multipliée par 10.
Quelles solutions ?
Le minage du Bitcoin nécessite du temps de calcul CPU ou GPU afin de réaliser des opérations arithmétiques en vue de valider des transactions et de générer la monnaie. L’une des pistes sérieusement étudiées par les chercheurs consiste à rendre les machines utilisées pour miner du Bitcoin plus efficientes. Ce qui n’est absolument pas gagné.
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