Très mauvaise nouvelle pour la plate-forme d’échange japonaise Zaif. En effet, les porte-parole ont annoncé hier avoir été victime d’un grave piratage dont le montant avoisinerait les 60 millions de dollars. Malheureusement, les coins dérobés appartiennent à des centaines d’utilisateurs.
Un piratage conséquent
C’est Tech Bureau, une société gérant le fonctionnement de la plate-forme japonaise Zaif, qui est sorti du silence pour annoncer officiellement le piratage informatique. En effet, plusieurs anomalies de serveur ont été constatées et les dépôts ainsi que les retraits avaient été suspendus dans le courant de la semaine dernière. C’était malheureusement trop tard.
C’est le vendredi 14 septembre qu’il a fallu se rendre à l’évidence, comme l’a expliqué l’un des responsables de Zaif : « Certains wallets de dépôt et de retrait ont été piratés grâce à des accès non autorisés émanant de l’extérieur. Une partie des monnaies numériques que nous gérons a été illégalement transférée vers l’extérieur. »
【重要】現在発生している仮想通貨の入出金停止に関する経緯と今後の対応について、当社のプレスリリースより詳細をご報告しておりますので、ご一読をお願いいたします。https://t.co/Foy9Me6K0v
— Zaif (@zaifdotjp) September 19, 2018
Une perte considérable
On ne parle pas d’un petit piratage mais bel et bien d’un acte de cybercriminalité extrêmement important puisque le montant dérobé s’élève à près de 60 millions de dollars. Trois crypto-monnaies ont été volées, à savoir du Bitcoin, du Bitcoin Cash et du MonaCoin. Il reste encore difficile à l’heure actuelle de connaître le montant exact des pertes.
Pour l’instant, la plate-forme est hors service et l’entreprise ne souhaite pas redémarrer les serveurs avant de les sécuriser à nouveau. L’objectif étant bien évidemment d’éviter tout dommage complémentaire. Les autorités japonaises ont très logiquement ouvert une enquête et des poursuites pénales pourraient être entreprises si les criminels étaient identifiés.
C’est la deuxième plate-forme japonaise à être piratée cette année. CoinCheck s’est en effet fait dérober 530 millions de dollars il y a quelques mois… Décidément, même les plus grandes plates-formes d’échange au monde n’offrent pas la sécurité escomptée par leurs utilisateurs…