L’un des freins à l’adoption des crypto-monnaies est leur forte volatilité. En effet, en l’espace de 24 heures aussi bien le Bitcoin que l’Ethereum ou toute autre monnaie virtuelle, peuvent à la fois gagner et perdre de la valeur à la bourse. Avec des plafonds maximum et minimum parfois abyssaux. Selon le Wall Street Journal, ces cours fous seraient l’œuvre de robots.
C’est la faute des logiciels de trading automatisés
Utilisés depuis belle lurette pour assurer le bon fonctionnement des bourses conventionnelles, les logiciels de trading automatisé ont pris d’assaut les places boursières où s’échangent des crypto-monnaies.
C’est le Wall Street Journal qui l’affirme. En la matière difficile de faire plus fiable comme source d’informations économiques. Ces programmes codés et qui permettent aux traders de soumettre des ordres à un marché ou à une plateforme d’échange (exchange pour les crypto-devises), d’établir les règles d’entrée et sortie du marché, d’exécuter les ordres émis par les traders, permettent à notre économie de rouler sans intervention de l’homme. D’autant plus que ces robots le font à la vitesse de l’éclair.
Si tout se passait bien dans un marché traditionnel réglementé et structuré, pour le marché des crypto-monnaies, sans réglementation officielle et où chacun fait à peu près ce qui lui plaît, les robots se multiplient et opèrent de manière abusive et agressive. Ce qui explique les cours fous du Bitcoin l’an dernier. Ou de l’Ethereum début 2018.
Les robots de la finance, pas que des chiffres mais une réelle incidence dans nos vies
Bien que le cadre de fonctionnement de ces robots demeure flou, les conséquences de leurs excès sont bien réelles. Par exemple, Virgil Capital, un fonds d’investissement en crypto-monnaies, a affirmé avoir été victime cette année d’un robot. L’institution a avoué avoir perdu beaucoup d’argent suite à cette attaque. Même si le montant exact n’a pas été communiqué.