Au cours des deux dernières années, le gouvernement et la banque du Kenya ont discuté de la manière de réglementer le Bitcoin et les autres crypto-monnaies. En mars 2018, la banque centrale du pays a mis en garde le grand public contre les investissements crypto.
Après ces avertissements, l’autorité des marchés de capitaux (AMC) de la région a de nouveau mis en garde le public suite à une enquête sur un projet Kénicoin. Même si les régulateurs financiers déguisent les devises numériques, les marchands et négociants kényans continuent de se ruer vers l’économie des crypto-devises.
Une demande accrue d’actifs numériques
Le gouvernement du Kenya et les régulateurs financiers se méfient de la réglementation du Bitcoin et des autres devises virtuelles. La banque centrale a réfléchi aux directives réglementaires en 2018, alors que le mois dernier, l’AMC avait mis en garde le public contre le négoce de devises virtuelles en raison d’une ICO appelée Kénicoin.
Voici les détails de cette nouvelle en anglais :
Le projet aurait permis de vendre 10 millions de jetons et promis 10 % de retours mensuels après l’achat initial. Cependant, même si les autorités du pays mettent en garde contre les investissements et le commerce de crypto-devises, elles ont été incapables d’arrêter la tendance constante à l’acceptation des devises numériques et à l’augmentation du volume des échanges dans le pays.
Autoriser les sociétés Blockchain à opérer
La société kenyane BAK organise également un sommet mondial concernant la technologie Blockchain le 20 mars à Nairobi afin de renforcer les solutions crypto et la technologie dans le pays. Par ailleurs, l’AMC a aussi l’intention de lancer une plateforme d’incubation de technologies financières qui devrait se faire en mai.
Le directeur général de l’AMC, Paul Muthaura, a déclaré que l’agence évaluerait les projets de grand livre distribué sous certaines conditions. Muthaura a également réitéré ce que l’AMC et la banque centrale avaient souligné par le passé : les crypto-devises n’avaient aucune surveillance, et les régulateurs ne pouvaient pas aider les investisseurs particuliers à subir des pertes financières.