D’après la dernière étude d’ING publiée hier, 82 % des répondants européens ont quelques connaissances des crypto-devises comme le Bitcoin (BTC) ou autres altcoins comme l’Ethereum, le Ripple ou le Litecoin.
L’étude montre cependant que la connaissance des personnes interrogées sur les crypto-devises est limitée. Bien que la vision des personnes sondées soit positive sur le futur des devises virtuelles, l’adoption de ces dernières pourrait être limitée par le manque de connaissances.
Un rapport de Kaspersky sur les raisons qui empêchent les consommateurs d’adopter les crypto-devises mentionne également le manque de connaissances sur l’éco-système des cryptos.
45 % des personnes interrogées ont entendu parlé des crypto-devises, mais ne comprennent pas comment elles fonctionnent. Seulement 10 % comprend parfaitement ce que sont les crypto-monnaies.
Le manque de connaissances adéquates nécessaires pour que certains puissent utiliser les devises virtuelles correctement dans leurs vies est définitivement un obstacle à leur adoption
18 % ont d’ailleurs cessé de les utiliser parce qu’elles sont devenues trop compliquées techniquement. Après tout ce n’est pas surprenant. Nous avons tous ressenti plus d’une fois la peur de l’inconnu.
Cette peur nous empêche de faire confiance et de tester de nouvelles choses. Alors que pour certains les crypto-devises sont le futur des paiements en ligne ou de la finance, elles peuvent représenter un mystère pour d’autres.
L’amélioration des connaissances est importante mais n’oublions pas que « l’adoption globale n’aura lieu que si ces monnaies s’avèrent pertinentes pour la vie financière quotidienne » montre l’étude d’ING.
« Elles doivent être fiables et évidemment utiles. En effet, ce n’est pas ce que nous savons sur les crypto-monnaies, mais leur degré d’utilité, qui déterminera leur adoption ».
Qu’en pensez-vous ? La connaissance des crypto-monnaies et de la technologie de la blockchain pourrait-elle réellement entrainer une adoption plus globale des devises virtuelles ?
Pour comparaison, n’hésitez pas à regarder le commentaire de cette précédente étude ING (en anglais) :
Ça vous a plu ? 4.5/5 (21)