On a attribué à la Chine le rebond récent des crypto-monnaies. Tandis que l’on connaît une correction en ce moment, cela coïncide avec de nouveaux efforts du gouvernement chinois visant à juguler l’excès d’enthousiasme par rapport aux crypto-monnaies. Via les médias d’État, il a clarifié sa position qui est clairement pro blockchain, mais anti cryptos.
Une émission d’une heure sur les cryptos
C’est ainsi que la chaîne d’État CCTV1, chaîne officielle du parti communiste, a diffusé une enquête d’une heure dédiée aux crypto-monnaies. Dans cette émission, on a pu notamment voir un extrait de 10 secondes d’un discours du président Xi, qui disait ceci : « Même si ces crypto-monnaies semblent être bien vivantes aujourd’hui, demain elles pourraient toutes se retrouver sur la liste des crimes. » Il s’agit de la traduction de Dovey Wan, qui suit de près l’écosystème dans l’empire du Milieu.
Elle a écrit : « Il est clair, selon moi, que la Chine n’a aucune intention d’adouber une crypto-monnaie publique. C’est pourquoi elle parle toujours de chaîne de blocs, et pas de Bitcoin. En bout de course, la nationalisation de l’infrastructure des crypto-monnaies est inévitable (ASIC, minage, trading). »
3 bourses d’échange autorisées en Chine ?
Selon une image publiée par Melody He, cofondatrice de la société The Spartan Group, des rumeurs affirment que 3 bourses d’échange recevront une licence crypto-monnaies en Chine. « Une à Hainan (ce serait donc Huobi), une à Pékin (ce serait Okex) et une à Hangzhou. » Il semblerait que Binance ne soit pas considérée vu que l’État chinois exigerait une existence opérationnelle de 3 ans minimum afin de pouvoir prétendre à une licence.
Si la Chine a clairement fait marche arrière sur le minage des crypto monnaies, il est évident qu’elle n’est pas prête d’adouber Bitcoin de sitôt. La défiance des entreprises chinoises par rapport aux crypto-monnaies est une autre preuve allant dans ce sens.
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