Dans le vaste univers de la fiscalité des cryptomonnaies, est-ce envisageable d’échapper à la flat tax de 30 % sur les plus-values ? Découvrez des éclaircissements sur cette problématique fiscale liée aux actifs numériques.
Fiscalité de la cryptomonnaie : entre clarté et complexité
Depuis 2019, la fiscalité des cryptoactifs en France est clairement définie. Ces plus-values de vente sont classées comme des « actifs numériques » et soumises à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux au taux global de 30 %. Ce taux, issu de la flat tax, fait grincer des dents au sein de la communauté crypto. Une récente étude menée par l’Adan indique que cette mesure fiscale est hautement controversée auprès des détenteurs de cryptomonnaies, dont le nombre a crû de 28 % en 2023. Cet article offre un rappel sur le calcul des plus-values en cryptomonnaies et envisage des circumstances où la flat tax pourrait être évitée.
Conduite en terrain fiscal : une expertise nécessaire
L’assistance d’experts fiscaux dans le domaine des cryptomonnaies est devenue cruciale. ORWL, cabinet d’avocats spécialisés dans l’accompagnement des projets d’actifs numériques, se tient prêt pour faciliter la gestion de cette sphère fiscale complexe. Depuis 2018, ils soutiennent firmes et individus dans l’optimisation de leur situation fiscale en rapport avec les cryptos.
Taxes cryptomonnaies : quels mécanismes à l’oeuvre ?
Les plus-values de cession d’actifs numériques sont taxées si elles respectent plusieurs conditions. Premièrement, les cessions sont réalisées à titre onéreux, c’est-à-dire qu’elles concernent la vente de cryptomonnaies contre une monnaie légale ou l’achat d’un bien ou service en cryptos. Deuxièmement, il doit s’agir d’un particulier résidant fiscalement en France. Enfin, l’individu gère son patrimoine privé de manière non professionnelle.
Le calcul de la plus-value brute est obtenu selon la formule : Prix de cession des actifs vendus – [Prix total d’acquisition de l’ensemble du portefeuille d’actifs x Prix de cession / Valeur globale du portefeuille d’actifs numériques]. Il est crucial de suivre scrupuleusement les prix d’acquisition de ses cryptos et de conserver toutes les pièces justificatives. Sans ces éléments, en cas de contrôle fiscal, l’Administration retiendra un prix d’acquisition nul, augmentant ainsi la plus-value soumise à l’impôt.
Ensuite, la plus-value nette taxable est obtenue en déduisant les moins-values de la même année d’imposition. C’est ici que le régime des cryptoactifs se distingue des autres plus-values de cession d’actions ou de parts sociales, puisque le report des moins-values nettes lors des ventes de cryptomonnaies n’est pas autorisé. Autrement dit, les moins-values non compensées au cours de leur année de constatation ne peuvent pas être reportées sur les plus-values des années suivantes, malgré les critiques argumentées autour de ce point.
La cryptomonnaie face à la complexité du droit fiscal
Pour finir, le calcul annuel de la plus-value est alors soumis à l’impôt sur le revenu au taux de 12,8% et aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%, soit une flat tax de 30%. Cette plus ou moins-value annuelle doit également tenir compte des différentes transactions réalisées par l’ensemble des membres du foyer fiscal.
Il est indéniable que ces modalités de calcul peuvent être particulièrement ardues pour les contribuables les moins expérimentés, d’où l’intérêt de recourir à des outils spécifiques comme Waltio ou à des professionnels du domaine comme le cabinet ORWL.
La fiscalité des cryptomonnaies peut paraitre déconcertante, mais compte tenu de l’accroissement des investisseurs dans ce secteur, connaître ses implications fiscales est une nécessité. La question se pose alors : comment optimiser la gestion de ses actifs numériques face à cette taxation parfois jugée excessive ?