EN BREF
  • 🇰🇷 La Corée du Sud refuse d’intégrer le Bitcoin dans ses réserves de change, citant sa volatilité élevée.
  • La Banque de Corée estime que le Bitcoin ne satisfait pas aux normes du FMI pour les réserves de change.
  • Bien que certains pays soient favorables, plusieurs grandes institutions financières partagent la réticence sud-coréenne.
  • Cette décision pourrait affecter le rôle de la Corée du Sud dans le paysage financier mondial des cryptomonnaies.

La position de la Corée du Sud sur l’inclusion de Bitcoin dans ses réserves de change suscite des débats passionnés. Tandis que certains pays comme les États-Unis envisagent de constituer un stock d’actifs numériques, la Corée du Sud, à travers sa banque centrale, manifeste une résistance marquée à cette tendance. Le refus de la Banque de Corée de considérer le Bitcoin comme une réserve stratégique soulève des questions sur l’avenir des cryptomonnaies dans les systèmes financiers traditionnels. Les implications de cette décision sont multiples, tant pour l’économie sud-coréenne que pour le marché mondial des cryptomonnaies.

Position de la Banque de Corée sur le Bitcoin

La Banque de Corée a récemment clarifié sa position à l’égard du Bitcoin à travers une réponse écrite adressée à Cha Gyu-Geun, membre du Comité de planification et des finances de l’Assemblée nationale. Cette réponse, en date du 16 mars, souligne que la banque n’a jamais envisagé d’intégrer le Bitcoin dans ses réserves de change. La volatilité élevée du Bitcoin est l’un des principaux obstacles à cette inclusion. En effet, la valeur du Bitcoin fluctue constamment, ayant récemment chuté de $109,000 à $76,700. À cela s’ajoutent les coûts de transaction élevés et les risques de pertes lors de la vente future de Bitcoins. Ces éléments dissuadent la Banque de Corée d’envisager le Bitcoin comme une option viable pour ses réserves.

Bitcoin sous 98K $ : la chute qui défie Trump et intrigue les investisseurs en pleine tempête économique

La prudence adoptée par la Banque de Corée contraste avec les attentes de certains experts financiers sud-coréens qui plaident pour une réserve stratégique de Bitcoin, surtout dans le contexte de la constitution d’un stock d’actifs numériques par les États-Unis.

Ce trésor numérique colossal : le gouvernement américain détient 16 milliards de dollars en Bitcoin et vise 1 million de BTC avec une nouvelle loi révolutionnaire

Le Bitcoin et les normes du FMI

La Banque de Corée a également souligné que le Bitcoin ne satisfait pas aux normes établies par le Fonds monétaire international (FMI) pour être inclus dans les réserves de change. Le FMI exige que les réserves soient immédiatement disponibles, aient une notation de crédit d’au moins investissement qualifié, possèdent liquidité et négociabilité, et soient exprimées dans une devise convertible. Selon la Banque de Corée, le Bitcoin ne remplit pas ces critères, raison pour laquelle il ne peut être ajouté aux réserves de change de l’institution.

« En pleine tempête médiatique » : Maddow déclare Trump responsable et qualifie le Bitcoin de « supercherie mondiale »

Bien que certains pays comme la République tchèque et le Brésil aient exprimé des opinions favorables à l’égard du Bitcoin, d’autres institutions financières majeures, telles que la Banque centrale européenne et la Banque nationale suisse, partagent la réticence de la Corée du Sud. Cela montre que, malgré l’engouement pour les cryptomonnaies, leur intégration dans les systèmes financiers traditionnels reste controversée.

Comparaison des positions internationales sur le Bitcoin

Pays/Institution Opinion sur le Bitcoin
Corée du Sud Négative
États-Unis Positive
République tchèque Positive
Brésil Positive
BCE Négative
Banque nationale suisse Négative

Les conséquences économiques pour la Corée du Sud

Le refus de la Corée du Sud d’intégrer le Bitcoin dans ses réserves pourrait avoir des conséquences significatives. D’une part, cela pourrait préserver la stabilité de l’économie sud-coréenne en évitant les risques liés à la volatilité des cryptomonnaies. D’autre part, cela pourrait également limiter les opportunités d’innovation financière et de croissance économique associées à l’adoption des technologies blockchain et des actifs numériques.

En choisissant de ne pas suivre l’exemple des États-Unis, la Corée du Sud pourrait se positionner comme un observateur prudent dans l’arène des cryptomonnaies. Cependant, cette décision pourrait également la priver des avantages potentiels liés à l’intégration des actifs numériques dans son économie. Le débat sur l’opportunité d’une réserve stratégique de Bitcoin reste ouvert, et la Corée du Sud devra peut-être réévaluer sa position à l’avenir.

Alors que la Corée du Sud se tient à l’écart d’une réserve de Bitcoin, comment cette décision affectera-t-elle son rôle dans le paysage financier mondial émergent des cryptomonnaies ?

Ça vous a plu ? 4.4/5 (21)

Partagez maintenant.

Gaspard Roux est un journaliste spécialisé dans les actualités financières, avec une expertise unique développée grâce à son parcours académique en journalisme à Marseille. Résidant dans cette ville ensoleillée, il partage son temps entre l’écriture et sa passion pour le surf. Toujours à l'affût des tendances économiques, Gaspard s’efforce de rendre les sujets complexes accessibles et engageants pour ses lecteurs. Contact : [email protected]

9 commentaires
  1. Pourquoi la Corée du Sud ne veut-elle pas prendre de risques avec le Bitcoin alors que d’autres pays y voient une opportunité ? 🤔

  2. célineaventurier le

    Merci pour cet article informatif ! C’est toujours intéressant de voir comment chaque pays aborde les cryptomonnaies différemment.

  3. Marieprophète le

    Je pense que c’est une décision sage de la part de la Corée du Sud. La volatilité du Bitcoin est vraiment effrayante. 😱

  4. catherine_passion le

    Je suis choqué que la Banque de Corée ne voit pas le potentiel du Bitcoin. Ils passent à côté de quelque chose de grand !

Publiez votre avis