On ne sait finalement sur quel pied danser avec l’Iran et sa politique vis à vis des crypto-monnaies. Un temps interdites par le régime en place dans ce pays de Moyen-Orient, les crypto-devises voient leur minage enfin légalisé officiellement par Téhéran. On se souvient qu’il y a moins de six mois sur ordre des dignitaires religieux la Banque centrale iranienne (BCI) interdisait la vente ou l’achat de crypto-monnaies depuis le sol iranien. Avant de revenir partiellement sur sa décision fin août.
Un bitcoin à 24 000 dollars en iran
Un certain nombre de facteurs doivent être considérés en regard de la situation économique de l’Iran. L’un de ces facteurs étant justement les sanctions mise en application depuis le mois dernier sur le plan économique par les États-Unis. Ce qui peut en quelque sorte expliquer la folie autour des cours iraniens du Bitcoin.
On y échangerait justement un Bitcoin contre 24 000 dollars. Ce qui peu ou prou de 4,5 fois supérieur à la valeur de la crypto-monnaie dans les marchés occidentaux. Cette somme représente la ridicule bagatelle de 1 020 000 000 IRR, la rouble iranienne, monnaie nationale.
Un minage strictement encadré
Tandis qu’en Californie les pouvoirs publics ont récemment tenu à officialiser les bases légales et juridiques de l’usage des crypto-monnaies, l’Iran fait le choix du contrôle ou plus officiellement de l’encadrement de l’achat et la revente des monnaies numériques.
L’autorité décisionnelle planche d’ailleurs activement à la mise en place d’un cadre juridique en Iran.
Une crypto-monnaie nationale
Là où bon nombre de pays ont fait le choix d’user des crypto-monnaies conventionnelles, le but de l’Iran est avant tout de créer sa crypto-monnaie nationale. Ce qui explique la détente du régime au sujet de ces monnaies alternatives.
Si la crypto-monnaie iranienne n’a pour l’heure ni nom ni acronyme. Ni même d’ailleurs de marché porteur, le minage de cette dernière est désormais « accepté en tant qu’industrie au sein du gouvernement ».