L’AMF, le régulateur financier français, a élargi sa liste d’entreprises impliquées dans des activités frauduleuses souvent liées à des investissements cryptographiques. L’agence a ajouté 21 nouveaux sites Web, dont la plupart ont attiré des investisseurs français avec des ICO et des ventes de crypto-devises.
21 nouvelles entreprises dans le viseur de l’AMF
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a mis à jour sa liste noire regroupant des entreprises fournissant des services qui entraînent des investisseurs dans des opérations frauduleuses. La plupart des 21 nouveaux inscrits appartiennent au segment gris de l’industrie des devises numériques et proposent des opportunités d’investissement dans les ICO, le trading de crypto-devises ou les projets miniers. Ce qui est commun à ces entités, c’est qu’aucune d’entre elles n’est autorisée à opérer dans le secteur. Dans son annonce officielle, l’AMF a indiqué que la liste est régulièrement mise à jour et affirme l’apparition fréquente de nouveaux acteurs.
Ci-dessous les détails de cette nouvelle en anglais :
https://www.youtube.com/watch?v=9XwLuh2fwZc
L’autorité française a mis sur liste noire 15 plateformes soupçonnées d’infractions similaires. Plus tard, en juillet, l’AMF a déclaré que les investissements dans les crypto-devises constituaient un risque pour les citoyens français, car des sociétés peu scrupuleuses peuvent les proposer.
Des efforts pour rendre les ICO plus sûres pour les investisseurs
L’AMF a défini les devises numériques comme des droits sur l’utilisation future des services proposés par l’émetteur. Par ailleurs, les crypto-devises n’étaient pas reconnus comme des instruments financiers. Malgré ces clarifications, le financement participatif par le biais des ICO est resté généralement hors du champ d’application du cadre réglementaire français à l’époque.
Ce mois-ci, les législateurs français ont adopté une nouvelle loi introduisant des lignes directrices dans le but d’élaborer un cadre juridique visant à réglementer les ICO. La loi confère à l’AMF le pouvoir d’octroyer des licences aux entités prévoyant de mener des opérations de contrôle interne sous certaines conditions, telles que la fourniture de garanties spécifiques aux participants.