La Corée du Sud semble être le terrain de chasse privilégié des pirates informatiques intéressés par les bitcoins et compagnie. En effet ce pays d’Asie aurait enregistré un nombre record d’attaques entre 2016 et 2018. Réussissant même à faire partie du podium des trois pays les plus piratés du crypto-univers. La Corée du Sud aurait été sujette en deux ans à pas moins de 165 attaques informatiques. Ce sont principalement les exchanges et wallets qui sont visés.
Corée du Sud, terre de prédilection des crypto-pirates
Du fait du danger que représentent selon elles les compagnies opérant dans le crypto-univers, les autorités sud-coréennes ont depuis plusieurs mois acté une mesure doublant les impôts payés par les sociétés qui opèrent dans le secteur des crypto-monnaies. Cette décision venait mettre dos au mur des entreprises déjà aux prises avec les pirates informatiques.
En effet, selon la police nationale sud-coréenne, entre 2016 et 2018 il y aurait eu pas moins de 7 attaques contre des exchanges. Et 158 attaques contre des wallets personnels. C’est bien plus qu’en France. Et cette année 2018 semble être la plus active pour les hackers, qui auraient lancé 91 attaques depuis janvier.
Tout porte à croire que rien n’arrête ces pirates. Y compris la multitude d’inspections sécuritaires menées par les autorités sud-coréennes. Entre septembre et décembre 2017, 10 inspections auraient été menées. Entre janvier et mars 2018 21 inspections auraient été conduites par les autorités sud-coréennes.
Des piratages records et spectaculaires
Si le nombre de piratages des exchanges et wallets en Corée du Sud est un record en lui-même, ce sont surtout les sommes dérobées qui font froid dans le dos. Ainsi, en 2016 le solde des piratages s’élevait à 230 000 euros. Il passa à 31 millions d’euros en 2017. Et presque à 55 millions depuis janvier. Alors que l’année n’est même pas encore achevée.
Cette situation alarmante semble se généraliser dans divers pays. En août dernier un homme d’affaires sud-coréen avait été dépouillé de 2 millions d’euros en fausses coupures.