Le mercredi 24 octobre, l’Agence japonaise des services financiers a octroyé à l’industrie des crypto-monnaies le pouvoir de s’autoréguler. Cette approbation signifie que l’association des échanges de devises virtuelles japonaise, un organisme composé de plusieurs bourses de change numériques, peut désormais définir des règles relatives aux exigences opérationnelles, à la protection des consommateurs, à la prévention du blanchiment d’argent et à l’éthique des employés. L’association appliquera également la conformité.
L’autorégulation pour relancer un marché en ruine
Avec l’acquisition de l’accréditation, les professionnels du secteur peuvent continuer à déployer des efforts supplémentaires pour créer un marché digne de confiance pour tous ceux qui utilisent les crypto-devises. Les échanges dans le pays insulaire du Pacifique ont désespérément besoin de regagner la confiance du public après deux grands détournements de devises numériques plus tôt cette année. Un haut responsable de l’Agence des services financiers, dont le nom n’a pas été révélé, a confié que c’est un secteur qui évolue très rapidement. Il est préférable que les experts établissent des règles en temps voulu, a-t-il ajouté.
Voici les détails de cette affaire en anglais :
L’année dernière, le Japon est devenu le premier pays à réglementer les plateformes d’échange de crypto-monnaies dans le cadre des efforts visant à encourager l’innovation technologique tout en préservant les actifs du consommateur. Les échanges doivent s’inscrire auprès de la FSA et 16 l’ont déjà fait. Mais une série de piratages informatiques a frappé le cœur même de l’industrie japonaise.
Des règles plus strictes en vertu du règlement sur les associations industrielles
Yuri Suzuki, associé principal du cabinet d’avocats Atsumi and Sakai, a expliqué que les règles en matière d’autoréglementation sont beaucoup plus strictes que les lois existantes. Elles vont contribuer à rétablir la confiance du public, a-t-il indiqué.
Dans le but de renforcer le marché des devises numériques du pays, où plus de 160 entreprises ont manifesté leur intérêt pour l’exploitation, la FSA a publié mercredi un ensemble de directives destinées aux sociétés souhaitant gérer des échanges de crypto-monnaies.