À l’approche du sommet du G20, les pays membres ont débattu des moyens de mettre en œuvre les normes définies par des organisations intergouvernementales telles que le Groupe d’action financière. La conformité aux normes peut poser certains problèmes, mais la banque centrale européenne a déclaré que les risques que représentent les crypto-devises pour la stabilité financière de la zone euro sont gérables.
Mise en œuvre de normes mondiales
Les pays du G20 ont réaffirmé leur soutien au Groupe d’action financière en tant qu’organisme mondial de normalisation dans des domaines tels que la lutte contre le blanchiment d’argent. Ils ont également accepté de suivre les recommandations de cet organisme, y compris celles concernant les crypto-monnaies. Le Groupe d’action financière a tenu son forum consultatif annuel du secteur privé en Autriche plus tôt ce mois-ci, avec la participation de ses membres et de plus de 300 représentants du secteur privé.
Voici une vidéo en anglais annonçant le projet des pays du G20 :
Le groupe rassemble 36 pays et deux organisations internationales, dont la Commission européenne. Le Groupe d’action financière a expliqué que les discussions ont porté sur les crypto-monnaies et les modèles commerciaux. Dans son rapport d’avril au G20, le groupe a présenté son travail sur les normes relatives aux actifs cryptographiques et a promis de mettre à jour ses directives pour continuer d’aider les juridictions et le secteur privé à élaborer une approche fondée sur le risque pour réglementer le marché crypto.
La Russie a des problèmes à résoudre
La Russie figure parmi les pays qui ont annoncé leur intention de mettre en œuvre les normes définies par le groupe. Le pays n’a pas encore finalisé le cadre réglementation pour les crypto-monnaies.
En l’absence de réglementation, le président russe a signé une autre ordonnance pour que la réglementation de son pays soit mise en œuvre d’ici juillet de cette année.