Les gouvernements du monde entier modifient leur façon de réglementer les crypto-monnaies pour se conformer aux normes mondiales en matière de cryptographie établie par le groupe d’action financière ou GAFI. Certains modifient les lois existante, tandis que d’autres créent un nouveau système pour coopérer et partager des données.
Un nouveau système est mis en place
Un certain nombre de pays dans le monde mettraient en place un nouveau système pour les aider à se conformer aux normes du GAFI. 15 pays envisagent de créer un système mondial pour collecter et partager des données personnelles sur les personnes qui effectuent des transactions de crypto-devises. Les membres du G7, l’Australie et la Singapour développeront ce nouveau système. Les membres du G7 sont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, le Canada, le Japon et la France.
Ci-dessous une vidéo en anglais parlant de la réglementation du marché crypto :
Le système sera conçu par le GAFI dans le but d’élaborer des mesures détaillées d’ici 2020 et de le mettre en service quelques années plus tard. Le GAFI a publié ses dernières orientations concernant une approche fondée sur les risques pour les actifs de cryptographie et les fournisseurs de services en juin. Cela a été discuté lors du sommet du G20 au Japon où les dirigeants des pays ont déclaré leur engagement à respecter les normes du GAFI.
Surveillance de la conformité
Le GAFI est une organisation intergouvernementale créée pour élaborer les politiques de lutte contre le blanchiment d’argent. Il comprend actuellement 37 juridictions membres et 2 organisations régionales. Après avoir publié ses directives, le GAFI a annoncé son intention de contrôler la manière dont les pays appliquent les normes recommandées.
Alors que le GAFI a souligné que ses directives sont non contraignantes et n’empiètent pas sur les autorités nationales, les pays qui ne se conforment pas risquent de figurer sur la liste noire.