L’application de messagerie Kik du projet Kin (KIN) va être fermée. Le patron de Kik Interactive, Ted Livingston, a annoncé ce lundi la nouvelle dans un billet publié sur Medium, ainsi que le licenciement d’une centaine d’employés de Kin. Selon son CEO, toutes ces décisions sont la conséquence directe des actions de la SEC, le régulateur américain.
La SEC draine les fonds de Kin
Kik est engagé dans une bataille juridique avec la SEC concernant l’ICO de son jeton KIN de 2017. Elle avait permis de lever 100 millions de dollars. Selon la SEC, il s’agissait d’une vente de valeurs mobilières non enregistrées. Après 18 mois de pourparlers, le projet n’a pas eu d’autre choix que de combattre la classification de la SEC de son jeton en valeur mobilière.
Cependant, Livingston avoue avoir sous-estimé les coûts qu’une telle bataille juridique allait engendrer. Il accuse la SEC de recourir à des stratagèmes afin d’épuiser délibérément les ressources financières de Kik. Du billet Medium :
« Au lieu de vendre une partie de nos KIN en trésorerie sur ce marché peu liquide, nous avons pris la décision de focaliser nos ressources disponibles sur les éléments clés du projet. C’est pourquoi nous annonçons aujourd’hui 3 décisions :
- Nous allons fermer l’application Kik
- Nous allons réduire le personnel à 19 profils d’élite
- Nous allons nous focaliser sur une chose : faire des utilisateurs de Kin des acheteurs de Kin
Ces décisions sont difficiles à prendre. Kik est l’une des plus grosses applications des États-Unis. L’engagement des utilisateurs est l’un des plus élevés du secteur, et il continue de grimper. Plus de 100 employés et leurs familles seront impactés. (…)
Cela nous permettra de réduire nos dépenses de 85 %, et donc d’exister jusqu’à la fin du procès avec la SEC. »
