Le futur de la reine des crypto-monnaies, Bitcoin, sera défini par l’Afrique selon Jack Dorsey. Dans un tweet, le CEO de Twitter précise qu’il retournerait en Afrique en 2020 après avoir voyagé au Nigeria et au Ghana ce mois.
Dorsey met en avant le potentiel de l’Afrique pour le Bitcoin
Comme nous le rapportions le fin octobre, le nombre de recherches Google pour le Bitcoin n’est nulle part aussi intense qu’en Afrique. En particulier, au Nigeria, en Afrique du Sud et au Ghana. L’intérêt majeur pour ce terme de recherche dans le monde provient de ces trois pays. Il est indéniable que l’Afrique présente un intérêt certain pour le Bitcoin.
Cet intérêt est compréhensible puisque de nombreux systèmes politiques sont encore instables sur le continent. En outre, les monnaies mises en place par les anciens colons, comme le Franc CFA est souvent vu comme un poids pour l’économie Africaine. Il est alors aisé de comprendre pourquoi les africains cherchent à placer leur confiance dans d’autres monnaies.
Durant son passage au Nigeria, Jack Dorsey est allé à des meetups concernant les crypto-monnaies. Il a ainsi continué l’évangélisme qu’il mène sur les crypto-monnaies, désirant contribuer à l’éducation des populations. En effet, Dorsey avait affirmé son soutient aux crypto-monnaies telles Bitcoin dans une interview plus tôt cette année.
Une lenteur administrative et réglementaire en Afrique
Alors que l’intérêt des crypto-monnaies en Afrique se confirme grâce au nombre croissant de recherches Google sur le terme « Bitcoin », les gouvernements ne semblent pas encore prendre d’actions.
En effet, le Nigeria par exemple se classe souvent comme un des pays les plus intéressés par le Bitcoin. Lagos, la capital du pays, est en voie de devenir une énorme métropole avec 32 millions d’habitants dès 2050. Le potentiel du marché africain est certain, mais peu d’entreprises osent s’y aventurer pour l’instant.
Espérons que cela évolue prochainement… Qu’en pensez-vous ?
Datant de 2014, cette vidéo présente l’intérêt de l’Afrique pour les crypto-monnaies, déjà affirmé à l’époque :