Alors que Mark Zuckerberg a confirmé qu’il ne lancerait pas son projet de monnaie virtuelle sans le consentement des régulateurs américains, le créateur de Facebook devrait aussi s’inquiéter des autres gouvernements qui veulent interdire Libra. Il semblerait que plusieurs pays européens aient décidé de se réunir et de se battre ensemble pour s’opposer au lancement de Libra en Europe.
Libra : les grands points développés par Zuckerberg devant le Congrès
D’après le journal Politico, cinq des plus grandes économies européennes forment une coalition anti-Libra. Il s’agit de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne et des Pays-Bas.
Pour lutter et interdire le lancement de la monnaie numérique de Facebook, cette coalition regrouperait des législateurs, des diplomates mais aussi des ministres des finances des différents pays participants.
Découvrez la vidéo de L’Opinion – Bruno Le Maire met en garde Facebook et refuse l’idée d’une « monnaie souveraine » :
https://www.youtube.com/watch?v=oQZ5Wkp7Ads
Alors que l’europe cherche tout simplement à bannir le stablecoin de facebook, il semblerait que la commission européenne ne puisse pas autoriser cette décision sans raison valable légale
Pour le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, pas de doute sur Libra. Il n’est pas « le bienvenu en Europe » ! C’est pourquoi plusieurs initiatives ont été prises. Le but principal est de faire en sorte que cette monnaie virtuelle ne puisse pas être lancée en Europe « parce que c’est notre souveraineté qui est en jeu » déclare Bruno Le Maire.
Alors que pour Brad Garlinghouse – PDG de Ripple (XRP), Libra ne sortira pas avant 2023, beaucoup d’autres se demandent si Libra n’est pas tout simplement déjà mort. Les membres de l’Association Libra devraient chercher à convaincre les régulateurs et gouvernements de d’autres pays du bien fondé de sa monnaie si elle veut pouvoir proposer sa devise virtuelle un jour.
Pour les pays européens, il est certain qu’il existe de grands risques liés au lancement d’une monnaie numérique stable par une entreprise privée comme Facebook. L’Europe ne semble pas prête à travailler main dans la main avec Facebook sur ce projet. Que pensez-vous du projet Libra ?